Un cadran solaire pour arrêter le temps
Avant et après, façade du logis seigneurial de Saint Pierre en Vaux
Nous avions déjà consacré un article à l’ancienne ferme troglodytique habitée aujourd’hui par Emmanuel Gauthier (intitulé "Le retour aux sources"). Ce site recèle des témoignages exceptionnels de la vie d’autrefois, comme ce cadran solaire sculpté dans la façade. Allongeant ou raccourcissant son ombre sur le tuffeau au fil des saisons, il veille immuable sur le temps qui passe et les habitants du lieu.
P. 150, tome 3 : La façade d’une vieille demeure en cave de Saint-Pierre-en-Vaux a son pignon orné d’un cadran solaire en ardoise, portant gravée la date de 1769. Des moulures soigneusement exécutées dans le tuffeau l’encadrent. Au sommet, dans la partie centrale, est sculpté un coeur et des rosaces à droite et à gauche. Il est accosté d’une niche vraisemblablement édifiée pour le logement d’une statue de la vierge.
P. 150, tome 3 : La façade d’une vieille demeure en cave de Saint-Pierre-en-Vaux a son pignon orné d’un cadran solaire en ardoise, portant gravée la date de 1769. Des moulures soigneusement exécutées dans le tuffeau l’encadrent. Au sommet, dans la partie centrale, est sculpté un coeur et des rosaces à droite et à gauche. Il est accosté d’une niche vraisemblablement édifiée pour le logement d’une statue de la vierge.
sous la protection des dieux
avant et après, le crucifix sculpté dans la maison
De même, de nombreux vestiges religieux sont reproduits dans le livre des Fraysse. Ainsi, la niche destinée au culte de la vierge, ou le bénitier au coin de la cheminée.
P. 27, tome 1 : La présence, disons-nous, quasi-constante, dans le logis souterrain d’une niche creusée en vue du logement de la statuette de la Vierge, nous a frappés. … L’humble « mousseau » ne possédait souvent pas de meubles. … Alors que les autres placards du lieu consistaient en de banales ouvertures au fronton rectiligne, la niche de la Vierge était toujours empreinte d’une évidente recherche, guidée par le souci de créer une place d’honneur. La partie supérieure de la petite excavation est toujours arrondie et souvent accompagnée d’une moulure, d’un encadrement ou d’une ornementation.
Les Fraysse répertorient aussi sur le site un christ sculpté dans une paroi du logement (tome 3, p. 112).
P. 27, tome 1 : La présence, disons-nous, quasi-constante, dans le logis souterrain d’une niche creusée en vue du logement de la statuette de la Vierge, nous a frappés. … L’humble « mousseau » ne possédait souvent pas de meubles. … Alors que les autres placards du lieu consistaient en de banales ouvertures au fronton rectiligne, la niche de la Vierge était toujours empreinte d’une évidente recherche, guidée par le souci de créer une place d’honneur. La partie supérieure de la petite excavation est toujours arrondie et souvent accompagnée d’une moulure, d’un encadrement ou d’une ornementation.
Les Fraysse répertorient aussi sur le site un christ sculpté dans une paroi du logement (tome 3, p. 112).
Un réveil en fanfare
Avant et après, réchaud à charbon de bois sculpté dans l'encoignure de la cheminée
Toujours parmi les vestiges relevés par Jeanne et Camille Fraysse, ce réchaud à charbon de bois sculpté, dans l’encoignure de la cheminée. Presque 50 ans après l’inventaire de nos ethnologues, réalisé entre 1961 et 1964, Mister Trog a rephotographié cet objet qui ressemble à un bénitier. Les choses ont pourtant bougé à Saint-Pierre-en-Vaux. Les échafaudages s’élèvent dans la cour ; Manu a la tête pleine de projets, et les musiques du festival Tuff’à bulles devraient bientôt à nouveau retentir dans la carrie.
Publié avec l'aimable autorisation des éditions l'àpart et de Jean Fraysse pour les photographies de l'époque.
Publié avec l'aimable autorisation des éditions l'àpart et de Jean Fraysse pour les photographies de l'époque.