Un promontoire défensif

Le premier château troglodytique est édifié vers 1066 pour défendre cette position stratégique de frontière défensive face au redoutable duché de Normandie.
Au 13ème siècle est construit le manoir d’en bas qui masque l’ancienne construction et confère à l’ensemble l’image d’une remarquable forteresse double.
Au pied s’étalent, discrètement dissimulées dans la roche les « boves », refuges commodes pour les paysans et leurs animaux. (le nom proviendrait du latin bovis, -creuser- en vieux français).La proximité de la roche de ces derniers, favorisa l’apparition de salpêtre sur les parois, exploité sur place : Au 15ème et 16ème siècles, la production constituera une importante source d’approvisionnement pour les poudreries d’île de France et de Normandie.
Au 13ème siècle est construit le manoir d’en bas qui masque l’ancienne construction et confère à l’ensemble l’image d’une remarquable forteresse double.
Au pied s’étalent, discrètement dissimulées dans la roche les « boves », refuges commodes pour les paysans et leurs animaux. (le nom proviendrait du latin bovis, -creuser- en vieux français).La proximité de la roche de ces derniers, favorisa l’apparition de salpêtre sur les parois, exploité sur place : Au 15ème et 16ème siècles, la production constituera une importante source d’approvisionnement pour les poudreries d’île de France et de Normandie.
Un hôte de marque

Les Allemands installent un poste d’artillerie au château le 17 mars 1943 et l’état major du Felmarechal Rommel nommé responsable de la défense des côtes françaises contre le débarquement allié qui s'annonce. Il choisit alors le château comme siège de son quartier-général, lui assignant ainsi provisoirement une vocation militaire, avec l’arrivée de quelques 1500 soldats.
A la veille de la Libération, l’inutile bombardement allié éventre le Château, mais les boves refuges font leur office et le village ne connaîtra aucune victime.
A la veille de la Libération, l’inutile bombardement allié éventre le Château, mais les boves refuges font leur office et le village ne connaîtra aucune victime.

Non loin, enchâssée sur le coteau, creusée dans la falaise de craie en 1670, L'église troglodytique Notre-Dame-de-l'Annonciation risque de passer facilement inaperçue aux yeux du promeneur ou même de l'automobiliste. Petite merveille architecturale, la seule église de surcroît troglodytique accueille les 300 âmes que compte la commune.
Fermé au public en 1999 à cause de menaces d'éboulement, l'église a fait l'objet d'un projet de restauration et de confortation de sa façade. L'église est aujourd'hui rouverte et demeure l'un des lieux de culte du secteur pastoral de Magny-en-Vexin accueillant régulièrement les offices et cérémonies religieuses.
Si vous avez la chance de pénétrer à l'intérieur, une surprise vous attendra. Un imposant retable sculpté en bois sombre couvre l'une des extrémités de la salle donnant une profondeur étonnante à l'ensemble.
(Des visites peuvent être organisées en contactant le 01.34.79.73.24 ou s'adresser sur place à la mairie pour visiter librement. Gratuit.)
Fermé au public en 1999 à cause de menaces d'éboulement, l'église a fait l'objet d'un projet de restauration et de confortation de sa façade. L'église est aujourd'hui rouverte et demeure l'un des lieux de culte du secteur pastoral de Magny-en-Vexin accueillant régulièrement les offices et cérémonies religieuses.
Si vous avez la chance de pénétrer à l'intérieur, une surprise vous attendra. Un imposant retable sculpté en bois sombre couvre l'une des extrémités de la salle donnant une profondeur étonnante à l'ensemble.
(Des visites peuvent être organisées en contactant le 01.34.79.73.24 ou s'adresser sur place à la mairie pour visiter librement. Gratuit.)

Si le village est largement représenté par son château, propriété des la Rochefoucault, le lieu est classé parmi « les plus beaux villages de France ». Plusieurs célébrités artistiques et littéraires y ont séjourné, comme nous le verrons par la suite. Ce centre recèle quelques rues troglodytiques qui serpentent sur le coteau et offre une diversité d’exploitation insoupçonnée.
A suivre…
A suivre…