Le troglo à plume... c’est du lourd


Ça décoiffe chez les trogs et leurs acolytes associés. Les travaux avancent à grands pas à la “troglo à plume”, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Petit arrêt sur image à Parnay.


Le troglo à plume... c’est du lourd
Etre propriétaire d’un vrai troglo de coteau n’est pas une mince affaire, surtout lorsqu’il faut descendre les pierres taillées de tuffeau,  les émincés d’ardoise pour la cuisine, le dressing de Madame, la bibliothèque ancestralement familiale de Monsieur. Surtout qu’il faut aussi remonter les gravats, les échafaudages... Et au passage, si on en profitait pour jouer les dentistes de talent : il s’agit d’extraire un vieux pilier de béton farouchement ancré au sol et profondément antipathique, qui menace le ciel é-toit-lé de la voisine du dessous. Ni une ni deux, le grutier orfèbvre en la matière fait décoller délicatement le pilier qui prend son envol vers d’autres cieux, suspens garanti. Traffic aérien garanti au-dessus du tranquille village de Parnay, seulement habitué aux martinets et autres troglodytes pour la plus grande joie des propriétaires des lieux qui ne se contentent pas de bailler aux corneilles!

Le troglo à plume... c’est du lourd
Alors, si vous emménagez dans un troglo de coteau, en bord de falaise, optez pour la catégorie grue-poids plume!


Rédigé par Patrick Edgard Rosa le Mardi 5 Juin 2012 à 06:47 | Lu 655 fois