Vestiges d’outre tombe, l’abri sous roche.
Plusieurs vestiges, stèles, urnes cinéraires, attestent que Trégastel était déja occupé dès le 2ème siècle avant JC, vraisemblablement par des tribus celtes issues d’Europe Centrale. Les abers de Bretagne vont leur permettre d’installer des ports dans ces anses bien abritées, facilement défendables ; et dans ces chaos granitiques, rien de plus facile que de s’abriter des vents sous roche. Il semble ainsi que les premiers tregastallois soient troglodytes. Nombre d’outils ont été mis à jour sur les lieux par Roger le Douaré, dont quelques-uns sont maintenant exposés au mini musée de l’Office de Tourisme. L’habitat précaire se maintient ainsi jusqu’après la Révolution.
L’abbé Bouget : le Rocher du Sauveur, un lieu de culte.
C’est sous le second Empire que le lieu abandonné va connaître une deuxième vie. Cette période est marquée sur le plan religieux par la personnalité de l’Abbé Bouget (1866-1877) qui va faire construire le calvaire “Jésus, sauveur du monde” juché sur ce chaos granitique et en-dessous une chapelle pour les marins. On peut encore déceler aujourd’hui les maçonneries, jointes entre les blocs et une petite lucarne.
Trégastel s’aggrandit, les fidèles augmentent ; il est temps de doter le village d’une église : l’abbé Bouget transforme le site en hospice pour les plus indigents.
Au début du 20ème siècle, le rocher poursuit son office d'abri sous roche. Un certain nombre d’illustrations en atteste, avec ces cartes postales jaunies qui représentent ses habitants posant devant leur maison. Ainsi la famille Adam, dont un membre vit toujours aujourd'hui.
Trégastel s’aggrandit, les fidèles augmentent ; il est temps de doter le village d’une église : l’abbé Bouget transforme le site en hospice pour les plus indigents.
Au début du 20ème siècle, le rocher poursuit son office d'abri sous roche. Un certain nombre d’illustrations en atteste, avec ces cartes postales jaunies qui représentent ses habitants posant devant leur maison. Ainsi la famille Adam, dont un membre vit toujours aujourd'hui.
Le site muséifié, l'histoire au fil de l'eau
Avant de connaître une nouvelle renaissance, avec l’implantation sur les lieux d’un aquarium, le rocher va être utilisé en dépôt de munitions durant la seconde guerre mondiale, avant d’être transformé en musée préhistorique.
La construction de l’aquarium, dernière fonction en date du rocher, remonte à 1967. L’amas rocheux dont certaines parois seront immergées pour les besoins du projet, constitué de tonnes de granit, va servir à développer toute une faune d’espèces locales et régionales. Rénové et agrandi, l’aquarium de Trégastel évoque bien sûr la diversité des espèces marines, mais aussi le phénomène des marées.
La construction de l’aquarium, dernière fonction en date du rocher, remonte à 1967. L’amas rocheux dont certaines parois seront immergées pour les besoins du projet, constitué de tonnes de granit, va servir à développer toute une faune d’espèces locales et régionales. Rénové et agrandi, l’aquarium de Trégastel évoque bien sûr la diversité des espèces marines, mais aussi le phénomène des marées.
J’ai la mémoire qui flanche…
Trégastel et Ploumanach recèlent d’autre trésors dont il ne reste qu’une mémoire orale qui ne demanderait quà être revisitée. Ainsi la bastille, petit ilot rocheux. A ses pieds, un amoncellement comme tant d’autres, recèle lui aussi les traces laissées par le vent et les marées. Ce rocher, aux dires de M Le Doiré, aurait constitué un site defensif de la petite baie àl'époque de la guerre des Ligues (16ème siècle). Notre historien local y a retrouvé balles, tromblons et autres vestiges laissés par l’homme.
Toute cette mémoire mériterait que l’on s’y attarde (appel aux troglophiles historiens) et d'être remise au goût du jour.
Toute cette mémoire mériterait que l’on s’y attarde (appel aux troglophiles historiens) et d'être remise au goût du jour.