Les skyspaces de JT
Si je devais vous nommer mon artiste contemporain préféré, c'est sans aucun doute l'américain James Turrell. Son oeuvre immatérielle est une expérience poétique et sensitive unique.
Vous êtes assis dans un de ses skyspaces destinés à attraper et à contempler la lumière, le passage du jour à la nuit, le scintillement des étoiles, cela à travers des cadres géométriques ou hypnotiques qu'il pose entre vous et le cosmos : toits ouvrants, tunnels verticaux, dômes circulaires, convexes ou concaves... Il pose son regard illuminé dans de nombreux sites sur la planète, et principalement aux Etats-Unis.
Skyspaces : Il s’agit de pièces de toutes sortes dans lesquelles le visiteur fait l’expérience de la lumière, du temps qui passe, de sa relation au monde. Une expérience très contemplative et magique bien que très simple. James Turrell en a bâti plus de 80, dont certains en Europe, comme à Cat Cairn, à Kielder dans le nord de l'Angleterre.
Vous êtes assis dans un de ses skyspaces destinés à attraper et à contempler la lumière, le passage du jour à la nuit, le scintillement des étoiles, cela à travers des cadres géométriques ou hypnotiques qu'il pose entre vous et le cosmos : toits ouvrants, tunnels verticaux, dômes circulaires, convexes ou concaves... Il pose son regard illuminé dans de nombreux sites sur la planète, et principalement aux Etats-Unis.
Skyspaces : Il s’agit de pièces de toutes sortes dans lesquelles le visiteur fait l’expérience de la lumière, du temps qui passe, de sa relation au monde. Une expérience très contemplative et magique bien que très simple. James Turrell en a bâti plus de 80, dont certains en Europe, comme à Cat Cairn, à Kielder dans le nord de l'Angleterre.
A l'intérieur du volcan
Parmi ces sites, son projet titanesque est celui du cratère de Roden dans le désert de l'Arizona : un volcan éteint dont il a fait l'acquisition il y a plus de 30 ans, et qu'il creuse et aménage au milieu du territoire des Indiens Hopi. Comme une pyramide maya, ce volcan sert de medium entre le monde des hommes et le cosmos. C'est un lieu de méditation profonde, qui permet de s'immerger en soi-même, tout en se fondant dans la lumière céleste. Du fond du cratère ou de sa surface, on contemple le ciel, le passage des nuages et les couleurs changeantes des levers et couchers de soleil. Plusieurs chambres sont creusées à l'intérieur même du volcan. De là, des tunnels verticaux guident votre regard, aspiré vers la surface. Certains ont un orifice circulaire, d'autres sont carrés comme un cadre de tableau, d'autres en forme de trou de serrure...
Mais pénétrons maintenant à l'intérieur du volcan:
Il n’y a pas d’humidité et la température y est constante, entre 17 et 18 degrés. La première salle est la Soon and Moon Chamber, conçue pour observer le lever du soleil et le coucher de la lune, non comme nous les voyons à l’œil nu, mais comme ils existent réellement. Un dispositif est là pour les capter : un disque en marbre blanc qui s’inscrit dans un trapèze en granit noir. Le tout est plongé dans la pénombre, avec un sol en basalte noir qui empêche toute réverbération. L’ascension se poursuit par un tunnel qui débouche au loin sur le ciel.
D'après James Turrel, « Les indiens Hopi disent la Terre Mère, le Père Ciel, et habitent les hauts plateaux, l’endroit où les éléments se rencontrent. Les bouddhistes l’appellent l’espace du milieu. Pendant des millénaires, les Égyptiens ont créé des mastabas (“tombeaux”) avec une ouverture dans le ciel. Au Yucatán, les pyramides permettent de célébrer la Terre, le cosmos.» Le volcan, de forme conique et s'élevant à 200 m au-dessus du niveau du sol, a la même vocation spirituelle.
Mais pénétrons maintenant à l'intérieur du volcan:
Il n’y a pas d’humidité et la température y est constante, entre 17 et 18 degrés. La première salle est la Soon and Moon Chamber, conçue pour observer le lever du soleil et le coucher de la lune, non comme nous les voyons à l’œil nu, mais comme ils existent réellement. Un dispositif est là pour les capter : un disque en marbre blanc qui s’inscrit dans un trapèze en granit noir. Le tout est plongé dans la pénombre, avec un sol en basalte noir qui empêche toute réverbération. L’ascension se poursuit par un tunnel qui débouche au loin sur le ciel.
D'après James Turrel, « Les indiens Hopi disent la Terre Mère, le Père Ciel, et habitent les hauts plateaux, l’endroit où les éléments se rencontrent. Les bouddhistes l’appellent l’espace du milieu. Pendant des millénaires, les Égyptiens ont créé des mastabas (“tombeaux”) avec une ouverture dans le ciel. Au Yucatán, les pyramides permettent de célébrer la Terre, le cosmos.» Le volcan, de forme conique et s'élevant à 200 m au-dessus du niveau du sol, a la même vocation spirituelle.
L'oeuvre d'une vie
Ce projet de James Turrell est l'ambition d'une vie et nécessitera encore des années de creusement et de construction. L'artiste a déjà 67 ans mais son oeuvre colossale se poursuivra sûrement après lui. L'aménagement du site coûte une véritable fortune et rassemble de nombreux grands mécènes de l'art contemporain : une seule chambre à l’intérieur du cratère ou le creusement d'un tunnel coûte plusieurs millions de dollars. Alors, si voulez apporter votre modeste obole à cette grande oeuvre spirituelle , consultez le site des amis du cratère : http://rodencrater.com/friends. Toutes les contributions sont les bienvenues.
Et si vous souhaitez approcher du site, il vous faudra atteindre Flagstaff, au carrefour de quatre Etats (Utah, Colorado, Nouveau-Mexique, Arizona), sur la mythique Route 66, puis parcourir encore 60 km dans le désert. Une expérience spirituelle sans pareil, hélas réservée aux happy few, car le site est toujours en construction et n'est pas encore ouvert au public. Il faut montrer patte blanche... mais les Intraterrestres devraient avoir leurs entrées dans cette antre du dieu Vulcain...
Lady Trog
Rejoignez nous sur notre page facebook : https://www.facebook.com/troglonautes
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Et si vous souhaitez approcher du site, il vous faudra atteindre Flagstaff, au carrefour de quatre Etats (Utah, Colorado, Nouveau-Mexique, Arizona), sur la mythique Route 66, puis parcourir encore 60 km dans le désert. Une expérience spirituelle sans pareil, hélas réservée aux happy few, car le site est toujours en construction et n'est pas encore ouvert au public. Il faut montrer patte blanche... mais les Intraterrestres devraient avoir leurs entrées dans cette antre du dieu Vulcain...
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