Les miroirs aux alouettes
Flou artistique...
Quelle est la véritable portée du troglodytisme ?
Pour le commun des mortels, les troglos sont sombres, humides. La population qui y vit, est, disons… marginale. Et oui, aller s’enterrer avant l’heure ! Voilà l’axiome général dont nous avons du mal à nous débarrasser.
Les journées « Rendez-vous troglos » s’inscrivent dans la tentative initiée par l’association depuis trois ans pour amener les nombreux visiteurs à penser différemment. Point ici d’autosatisfaction : ok, beaucoup de visiteurs viennent voir ces habitants des « zoos » souterrains. Curiosité, étonnement, doute rigolard également au menu des expressions de nombreux spectateurs.
Allez donc leur faire comprendre qu’on peut être « avant-gardistes » dans notre choix de vie et le mien personnellement : respect de l’écologie, de l’environnement pour un « habitat durable ». Alors là, c’est pas gagné… Allez leur expliquer que c’est un phénomène mondial… Ah oui, des trous, y’en a ailleurs ? Réflexe normal, ils découvrent. Avant que cela s’imprime dans les consciences, il faut du temps.
Un choix politique ?
Au plan de nos respectables élus, la conscience est un peu plus palpable, avec l’opportunisme de rigueur qu’on leur connaît... Déjà, se mettent en place diverses réflexions sur le monde souterrain et son avenir.
Localement, « Caves network » avortée pour l’heure, fut un splendide feu de paille : portée par l’ancienne municipalité de Saumur, l’initiative n’a pas été poursuivie par l’actuelle équipe. Donc, il s'agit d’un choix politique et non (pas encore) d’une nécessité qui s’impose. En l’occurrence était amorcée à Saumur une réflexion globale sur la dynamique troglo particulièrement sensible dans un certain nombre de territoires européens (Grèce, Italie, Espagne…).
Lui succède sur un autre registre, la fameuse « PRI » (Plateforme Régionale d’Innovation) orientée vers le troglodytisme, avec ces interrogations : que faire de nos souterrains, peut-on accentuer la recherche, domaine des universitaires et des scientifiques ?
Qui travaille à ces mises en place plus ou moins pérennes ? le CATP. Les institutionnels et les pouvoirs publics s’appuient sur ses compétences, mais s’assoient parfois et en partie sur les aides et le financement nécessaires à la « petite association », surtout quand il s’agit de porter les « rendez -vous troglos». La priorité de l’action n’est pas unanime au sein des départements et régions concernés.
Un travail de fourmi, et peu de moyens.
L’association continue son travail de fourmi. Résultat : il faut se battre ou tenter un coup de poker, ou la « réussite » des Journées troglos. Cette année, cela se solde par un déficit important : le CATP a du puiser dans ses réserves. Et voilà l’Association en péril.
Et pourtant ! elle est inscrite dans des partenariats avec le PNR, la DTT, la mission Val de Loire etc. Son intégrité, ses compétences sont réelles, à la mesure de son investissement. Alors, qu’est-ce qui ne tourne pas rond ?
C’est pour demain, avec la suite d’une réflexion toute personnelle et quelques pistes de travail…
Pour le commun des mortels, les troglos sont sombres, humides. La population qui y vit, est, disons… marginale. Et oui, aller s’enterrer avant l’heure ! Voilà l’axiome général dont nous avons du mal à nous débarrasser.
Les journées « Rendez-vous troglos » s’inscrivent dans la tentative initiée par l’association depuis trois ans pour amener les nombreux visiteurs à penser différemment. Point ici d’autosatisfaction : ok, beaucoup de visiteurs viennent voir ces habitants des « zoos » souterrains. Curiosité, étonnement, doute rigolard également au menu des expressions de nombreux spectateurs.
Allez donc leur faire comprendre qu’on peut être « avant-gardistes » dans notre choix de vie et le mien personnellement : respect de l’écologie, de l’environnement pour un « habitat durable ». Alors là, c’est pas gagné… Allez leur expliquer que c’est un phénomène mondial… Ah oui, des trous, y’en a ailleurs ? Réflexe normal, ils découvrent. Avant que cela s’imprime dans les consciences, il faut du temps.
Un choix politique ?
Au plan de nos respectables élus, la conscience est un peu plus palpable, avec l’opportunisme de rigueur qu’on leur connaît... Déjà, se mettent en place diverses réflexions sur le monde souterrain et son avenir.
Localement, « Caves network » avortée pour l’heure, fut un splendide feu de paille : portée par l’ancienne municipalité de Saumur, l’initiative n’a pas été poursuivie par l’actuelle équipe. Donc, il s'agit d’un choix politique et non (pas encore) d’une nécessité qui s’impose. En l’occurrence était amorcée à Saumur une réflexion globale sur la dynamique troglo particulièrement sensible dans un certain nombre de territoires européens (Grèce, Italie, Espagne…).
Lui succède sur un autre registre, la fameuse « PRI » (Plateforme Régionale d’Innovation) orientée vers le troglodytisme, avec ces interrogations : que faire de nos souterrains, peut-on accentuer la recherche, domaine des universitaires et des scientifiques ?
Qui travaille à ces mises en place plus ou moins pérennes ? le CATP. Les institutionnels et les pouvoirs publics s’appuient sur ses compétences, mais s’assoient parfois et en partie sur les aides et le financement nécessaires à la « petite association », surtout quand il s’agit de porter les « rendez -vous troglos». La priorité de l’action n’est pas unanime au sein des départements et régions concernés.
Un travail de fourmi, et peu de moyens.
L’association continue son travail de fourmi. Résultat : il faut se battre ou tenter un coup de poker, ou la « réussite » des Journées troglos. Cette année, cela se solde par un déficit important : le CATP a du puiser dans ses réserves. Et voilà l’Association en péril.
Et pourtant ! elle est inscrite dans des partenariats avec le PNR, la DTT, la mission Val de Loire etc. Son intégrité, ses compétences sont réelles, à la mesure de son investissement. Alors, qu’est-ce qui ne tourne pas rond ?
C’est pour demain, avec la suite d’une réflexion toute personnelle et quelques pistes de travail…